À propos des tarifs des rencontres

En tant que chartiste, je suis engagé à pratiquer les conditions recommandés par la Charte. Si je les applique, c’est non seulement pour moi, mais aussi par solidarité avec mes collègues. Cette page a vocation à expliquer le pourquoi du comment de ces forfaits.

Le pourquoi : un peu d’histoire

Au milieu des années 1970 est née l’idée que les rencontres organisées entre les artistes-auteurs et leurs lecteurs constituent un travail à part entière et qu’elles doivent par conséquent être rémunérées. C’est l’un des combats qu’a portés La Charte des auteurs et des illustrateurs de jeunesse pendant des années.

Aujourd’hui, ces conditions sont unanimement reconnues et leur application est devenue la norme lors des manifestations littéraires, y compris en milieu scolaire (il est d’ailleurs de la responsabilité de l’Éducation nationale de ne pas induire les établissements scolaires en erreur). Même les artistes-auteurs de littérature générale s’y réfèrent pour facturer leurs propres rencontres !

Ces tarifs sont réévalués chaque année. Ils tiennent compte, entre autres choses, du travail de préparation en amont, de la précarité du métier d’artiste-auteur (ni congés payés ni salaire fixe, etc.), du temps pris sur la création et des faibles droits d’auteur perçus par les auteurs et les illustrateurs jeunesse comparativement à ceux pratiqués en littérature générale.

Le comment : un peu de pédagogie

Le forfait « demi-journée » s’entend ainsi : deux rencontres maximum, sur une plage de trois heures maximum, en continu. Il ne s’agit en aucun cas d’un capital de trois heures dont l’organisateur pourrait disposer à sa guise, par exemple en les répartissant sur plusieurs jours. Il est important de comprendre qu’une demi-journée de rencontre(s), c’est une demi-journée de bloquée pour l’auteur et donc une demi-journée qui doit être rémunérée, qu’elle dure trois heures ou moins.

De la même manière, le forfait « journée » s’entend ainsi : trois rencontres maximum réparties sur la même journée.

Les rencontres sont assimilées à des droits d’auteur. Depuis janvier 2020, elles sont exclusivement rémunérées en brut à l’auteur et c’est lui qui reverse ses cotisations sociales à l’URSSAF. Néanmoins il incombe toujours à l’organisateur de s’acquitter de ce qu’on appelle la « contribution Diffuseur » (1,1 % de la rémunération brute) auprès de l’URSSAF Artistes-Auteurs. Les frais de déplacement, d’hébergement et les repas sont également à sa charge. Notez que pour les frais de transport, il convient d’appliquer le barème fiscal et non le barème Mappy.

Pour connaître le tarif des autres formules (atelier d’écriture, etc.), demandez-moi un devis !